Issu de la loi du 11 février 1994, dite loi Madelin, ces contrats avaient pour objectif de permettre aux artisans, commerçants et professions libérales de constituer un capital à convertir en rente afin d’obtenir un complément de retraite.
Les cotisations versées sur ces contrats étaient déductibles du bénéfice imposable.
Ce contrat n’est plus commercialisé depuis le 1er octobre 2019. Cependant, les assurés ayant souscris à ces contrats avant le 1er octobre 2020 peuvent continuer à les alimenter par des versements volontaires tout en conservant leur avantage fiscal.
Le gouvernement a engagé depuis le 1er octobre 2019 un plan de transformation de l’épargne retraite.
C’est notamment le cas avec la création du PER individuel (Plan d’Epargne Retraite Individuel).
Ce contrat conserve l’attrait fiscal de l’ancien dispositif Madelin et offre des avantages supplémentaires.
Ci-dessous les principales évolutions en vigueurs depuis l’instauration de la loi PACTE :
VS
C’est un dispositif d’épargne à long terme issu de la réforme de l’épargne retraite appelée loi Pacte
Le PER individuel englobe :
Il peut être souscrit par tout le monde sans restriction d'âge ni de situation professionnelle.
Il peut-être approvisionné par des versements volontaires, exceptionnels ou des transferts issus d'anciens produits d’épargne retraite tels que les Perp ou les contrats Madelin notamment.
A titre exceptionnel, les sommes issues des contrats d’assurance vie ouverts depuis plus de 8 ans peuvent être transférer sur un PER jusqu’au 31 décembre 2022.
Ainsi, ces sommes bénéficient de la déduction fiscale et d’un double abattement sur les intérêts réalisés sur ces contrats. Passez ce délai, il sera trop tard…
Vos cotisations et primes versées sur votre PERin ouvrent droit à un avantage fiscal : une déduction des cotisations sur le revenu brut global.
Pour les salariés, le montant de cette déduction est égal à l’un des 2 montants suivants, selon ce qui est le plus avantageux :
En plus du plafond de l’année en cours, un salarié peut augmenter la réduction de son impôt sur le revenus en se servant des plafonds non utilisés des 3 dernières années.
Sur option les couples mariés ou liés par un PACS peuvent mutualiser leurs plafonds de déduction.
Pour les indépendants et professions libérales, les versements sont déductibles dans une limite égale au plus élevé des 2 montants suivants :
Quel que soit son statut, l’épargnant peut également faire le choix de renoncer irrévocablement à la déduction de ses cotisations. Dans ce cas, la restitution en rente ou capital fera l’objet d’un traitement fiscal particulier.
Cas concret :
Maître AUPOLE (Avocat) | Annuel |
---|---|
BNC | 80 000 € |
Disponible fiscal | 13 830 € |
Cotisation | 12.000 € |
Tranche Marginale d'Imposition | 30% |
Gain d'impôt | 12 000€ x 30% = 3 600 € |
Coût réel du contrat | 12 000 € - 3 600 € = 8 400 € |
Un choix de sortie personnalisé :
A la liquidation de vos droits, l'épargne issue des versements volontaires qui a bénéficié d’une déduction d’impôt sera imposée au barème progressif de l’impôt sur le revenu ( IR) après un abattement forfaitaire de 10% + les prélèvements sociaux.
Depuis la Loi PACTE l'épargnant peut choisir de récupérer la totalité de son plan épargne constitué en capital.
La part du capital représentant les versements volontaires déduits du revenu imposable sera soumise au barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. A cela s’ajoute la part des Plus-values qui sera soumise au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU).
Avant de souscrire un contrat, il est essentiel de s’interroger sur les points clés et notamment :
Ces questions doivent faire l’objet d’une analyse complète afin d’optimiser votre épargne.
L’écart peut occasionner un manque à gagner qui pourrait représenter jusqu’à 35% environ sur votre rente.
Nous réalisons cette analyse pour vous et vous proposons de mettre en place un suivi régulier et personnalisé de vos contrats.